Ces métiers regroupent une très grande diversité de techniques : lignes à main, lignes avec canne, lignes de traîne, et palangres.

La palangre est constituée d’une ligne mère placée entre deux bouées sur laquelle sont fixés des hameçons accrochés à des avançons disposés de manière régulière sur la ligne mère.

L’avançon est une courte ligne fixée à la ligne mère par une attache rapide. Entre l’hameçon et la ligne mère on met un émerillon pour empêcher le vrillage de l’avançon.

Palangre dérivante – © Pavillon France

Il existe trois types de palangre :

  • la palangre de fond pour les poissons de fond ou proches du fond ;
  • la « palangrotte », une petite palangre verticale typique de Méditerranée, une longue ligne de 100 à 150 mètres munie de quelques avançons, enroulée sur un dévidoir et lestée par un plomb de 30 à 60 grammes. Le pêcheur tient la ligne à la main et peut ainsi sentir les touches ;
  • la palangre dérivante, maintenues par des flotteurs entre deux eaux, pour les grands pélagiques comme le thon rouge. Les appâts utilisés sont des petits poissons pélagiques (sardine ou maquereau). Cette pêche est en général sélective mais des captures accessoires d’espèces considérées comme vulnérables sont observées. Les pêcheurs professionnels collaborent avec les scientifiques pour étudier et atténuer l’impact de ces palangres (voir La sélectivité des palangres au coeur de deux programmes de recherche).

On utilise aussi en Méditerranée des lignes de traîne simples ou multiples.

Elles sont employées notamment pour la capture des bonites ou des thons rouges par les bateaux de pêche côtière.

Elles utilisent généralement des leurres factices.

Les montages sont diversifiés et portent sur le plombage, la forme des hameçons, la structure des bas de ligne.

Ligne de traîne – © Pavillon France

Journal d'une marée à la palangre